Deux encoignures en satiné, les côtés incurvés... - Lot 240 - Ader

Lot 240
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15000 - 20000 EUR
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Résultat : 30 336EUR
Deux encoignures en satiné, les côtés incurvés... - Lot 240 - Ader
Deux encoignures en satiné, les côtés incurvés et moulurés à pilastre à décrochement dans le bas réunis par un tablier mouvementé, dessus de marbre blanc (un coin réparé sur l’une) surmontant un tiroir, l’une ouvrant à droite, avec la marque au feu CP couronné avec une ancre au centre et les numéros inscrits à l’encre : DU N°14 /I/G sur le dessus, dans le tiroir et au revers du marbre ; l’autre ouvrant à gauche, avec la marque au feu CP couronné avec une ancre au centre et les numéros : DU 19/I/G sur le dessus et au revers du marbre, avec également l’estampille de Roger Vandercruse Lacroix (ébéniste reçu maître en 1755) et JME (en dessous, sur la tranche du panneau postérieur gauche). Attribuées à Simon Oeben. Époque Louis XV, vers 1765-1770. H : 83,5cm, L (d’un côté) : 34 cm Provenance : Le duc de Choiseul-Stainville (1719-1785) au château de Chanteloup jusqu’en 1785, son épouse Louise Honorine Crozat du Châtel, duchesse de Choiseul-Stainville (1734-1801) jusqu’en 1786, le duc de Penthièvre (1725-1793) au château de Chanteloup. Vente Paris, étude Audap et Solanet, le 26 mars 1995, lot 125. Bibliographie et exposition : « Chanteloup. Un moment de grâce autour du duc de Choiseul », cat. exp., Paris, 2007, p. 245-247. Deux arguments principaux plaident pour une attribution à l’ébéniste Simon Oeben : le premier réside dans le style de ces meubles, en placage de satiné ou acajou satiné (appelé bois des Indes dans les inventaires de Chanteloup pour le distinguer de l’acajou), sobre en bronzes et finalement très proche de son frère Jean-François dans son usage du néoclassicisme encore naissant des années 1765-1770 ; le second de nature historique puisque l’on sait parfaitement que l’ameublement du château de Chanteloup lui fut en grande partie confié, pour ce qui est de l’ébénisterie bien entendu. évacuons d’emblée également la question de la présence de l’estampille de RVLC dont on se souvient qu’il était un sous-traitant sin
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